J’étais un petit homme insignifiant. Ma mission était importante.

Jan Karski

En juillet 1942, les Nazis commencèrent à déporter en masse les Juifs de la ville de Varsovie occupée vers le camp de la mort de Treblinka. Jan Karski, un jeune diplomate devenu officier de liaison pour la Résistance polonaise entreprit une mission d’une importance exceptionnelle. Il se porta volontaire pour ramener au monde libre un témoignage de la destruction du peuple juif de Pologne. Par deux fois, il pénétra dans le ghetto de Varsovie, puis dans le camp de transit d’Izbica Lubelska. 

En dépit des obstacles incommensurables et sous de nombreuses fausses identités, Karski parvint à gagner Londres à la fin du mois de novembre. Là, il prépara des rapports écrits détaillés pour le gouvernement polonais en exil basé à Londres et fournit des renseignements au ministre des Affaires étrangères, Anthony Eden. Il fut ensuite envoyé à Washington où il rencontra pendant une heure le président Franklin D. Roosevelt dans le bureau ovale.

Au moment où Karski donnait l’alarme, la plupart des citoyens juifs de Pologne avaient déjà été tués. Mais il était encore temps de sauver les quelques survivants. 

Karski, qui a vécu jusqu’à 86 ans, considérait que l’inaction du “monde libre” fut le “second péché originel” de l’humanité. Son témoignage enregistré reste l’une des déclarations contre la guerre et l’un des appels à l’action les plus éloquents face aux actes de discrimination et d’humiliation, d’injustice et de brutalité, avant-coureurs du meurtre politique et du génocide.”

J’étais un petit homme insignifiant. Ma mission était importante.”

Jan Karski

En juillet 1942, les Nazis commencèrent à déporter en masse les Juifs de la ville de Varsovie occupée vers le camp de la mort de Treblinka. Jan Karski, un jeune diplomate devenu officier de liaison pour la Résistance polonaise entreprit une mission d’une importance exceptionnelle. Il se porta volontaire pour ramener au monde libre un témoignage de la destruction du peuple juif de Pologne. Par deux fois, il pénétra dans le ghetto de Varsovie, puis dans le camp de transit d’Izbica Lubelska. 

En dépit des obstacles incommensurables et sous de nombreuses fausses identités, Karski parvint à gagner Londres à la fin du mois de novembre. Là, il prépara des rapports écrits détaillés pour le gouvernement polonais en exil basé à Londres et fournit des renseignements au ministre des Affaires étrangères, Anthony Eden. Il fut ensuite envoyé à Washington où il rencontra pendant une heure le président Franklin D. Roosevelt dans le bureau ovale.

Au moment où Karski donnait l’alarme, la plupart des citoyens juifs de Pologne avaient déjà été tués. Mais il était encore temps de sauver les quelques survivants. 

Karski, qui a vécu jusqu’à 86 ans, considérait que l’inaction du “monde libre” fut le “second péché originel” de l’humanité. Son témoignage enregistré reste l’une des déclarations contre la guerre et l’un des appels à l’action les plus éloquents face aux actes de discrimination et d’humiliation, d’injustice et de brutalité, avant-coureurs du meurtre politique et du génocide.

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